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Ode To Joy : Un Retour Solide pour Wilco.

Ce vendredi 4 octobre sort le dernier album du groupe de Jeff Tweedy, une œuvre simple mais d’une efficacité déconcertante.

La pochette énigmatique du nouvel album. Monochrome de Whiteman ? Hublot d’avion ?

Nommé après la symphonie la plus célèbre de Beethoven, cette nouvelle production de Wilco se distingue par des sonorités acoustiques, très pures. Des titres comme « Love Is Everywhere » se caractérisent par un ton ambiant et dénudé, à l’image d’une composition d’un Bob Dylan durant ses heures les plus glorieuses.

L’album s’ouvre néanmoins sur ce qui reste son morceau le plus expérimental : « Bright Leaves », où se mélangent guitare acoustique et samples électroniques. Ce qui donne lieu à un titre chaotique et expérimental à l’image d’autres chansons du groupe. Globalement, ce Wilco s’éloigne des expérimentations précédentes mais se concentre plus sur l’introspection. Les paroles de Jeff Tweedy sont pleines d’empathie et d’optimisme, un aspect rarement présent dans la discographie du groupe. Ode To Joy sonne finalement comme une méditation sur la simplicité de l’existence et sur l’importance d’apprécier cette sobriété.

En définitive, Ode To Joy démontre encore une fois le génie de Wilco qui, après 27 ans de carrière continue à nous surprendre autant par son inventivité que par sa constance. Une constance assez rare pour être soulignée, car pour leur onzième album Jeff Tweedy et sa bande continuent leur sans faute.

À bientôt sur RefrainS.

J.

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Published in Articles Chroniques

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