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Les Rolling Stones Mettent Le Feu à la Crémaillère de L’U Arena.

Les pierres qui roulent sont intemporelles (crédit photographique : Le Figaro).

Épisode 1.

Tout au long de ce mois d’octobre marqué par la tenue de trois concerts des Rolling Stones dans la capitale française, notre équipe vous propose un suivi global de ces événements. Aperçu de ce premier show en mode “On essuie les plâtres” dans cette nouvelle salle de l’ouest parisien.

 
                                            L’affiche du concert.

Un Nouvel Écrin.

Cette première soirée était l’occasion de découvrir le nouveau stade polyvalent de Jacky Lorenzetti, le Président du Racing Metro 92. Il faut reconnaître qu’il est agréable de voir un stade aussi bien desservi par les différents transports en commun. L’accessibilité se fait sans encombre. Cependant il faut tout de même pointer du doigt certains soucis d’organisation. Bien entendu, ils ne peuvent être relayés par nos confrères des grands media puisqu’ils n’ont pas la chance comme nous de vivre un concert en fosse mais simplement de le contempler depuis des loges. Il faut être indulgent du fait que ce soit le premier concert organisé par la salle, mais on note au niveau de la fosse certaines erreurs ayant irrité les spectateurs. Outre les portiques qui ne fonctionnent pas, la gestion du flux de spectateurs s’est effectuée dans la douleur. Une fois dans la salle tout est cependant oublié.

 
                                                           La salle en forme de “U”. D’où son nom.

“Pleased to meet you…”.

Les Rolling Stones ne sont pourtant pas vraiment (si on chipote) les premiers artistes à fouler cette nouvelle scène. En première partie le public a eu droit à une prestation de qualité par le groupe Cage The Elephant. Bonne prestation de ce groupe qui a réussi à tenir le public en haleine pendant près de 40 minutes. (Nouvel album en écoute en cliquant sur le lien ci-après ? ➥ “Unpeeled” (via Deezer).

 
                                                              En forme le Ronnie.

Il est 21 heures à Nanterre, les quatre écrans géants qui forment les principaux éléments de décors de la tournée No Filter s’animent : le show débute. Premier morceau de ce concert, le mythique “Sympathy For The Devil” est comme toujours accompagné par les “Ouh Ouh” de louveteaux du public. Cette modification dans l’ordres des chansons est pertinente. Le groupe plaçait le plus souvent le tube en fin de concert. Sa construction permet d’introduire les musiciens un par un. Chacun entrant peu à peu sur le morceau. D’abord Charlie Watts à la batterie, Mick au chant puis les guitaristes. Cependant il faut dire que l’effet euphorisant d’un “Start Me Up” ou d’un “Jumpin’ Jack Flash” habituellement en début de setlist, se perd avec cette ode sympathique adressée au malin ? Les Stones déroulent ensuite les classiques : “It’s Only Rock’N’Roll”, “Tumbling Dice” avant d’envoyer deux morceaux blues de leur dernière galette sortie en décembre 2016 : Blue & Lonesome. Petite surprise cependant : “Under My Thumb”, classique de leur répertoire des sixties est remis sur le devant de la scène. Un saut dans le passé et vers les Stones des débuts. Bienvenu.

On vous a demandé le vote sur “le internet”.

 
                                                                    Ça gargouille à Paris.

Comme à son habitude, Mick Jagger s’exprime dans un français quasi-parfait. Il se permet même d’employer la langue de Molière à la sauce argotique en balançant quelques “Wesh” et en nous demandant si nous “kiffons”. Maintenant voici l’heure du vote : la chanson choisie par le public est “Let’s Spend The Night Together”. Entendre un tel titre juste après “Under My Thumb” et juste avant l’hymne “You Can’t Always Get What You Want” a une saveur particulière. Sur 40 000 spectateurs, il faut contenter tout le monde. C’est-à-dire que les Stones doivent faire plaisir aussi bien aux lecteurs de Rock & Folk qu’à ceux du journal Le Parisien… C’est pourquoi nous avons eu droit à l’ennuyeux “Paint It Black” destiné aux spectateurs qui se seraient perdus parmi des morceaux “pas assez classiques” pour eux.

“Et maintenant à la guitare et au chant : Keith Richards”.

 
                                 L’ambassadeur de la 6-cordes dans ses œuvres.

Voici venu le moment de laisser la place à ce bon vieux Keith le temps de deux morceaux : tout d’abord “Happy” interprété brillamment par ce dernier et par un Ron Wood étincelant comme à son habitude. Malgré son récent cancer du poumon le dernier arrivé de la bande à Jagger assure totalement quoi qu’en disent certains. C’est ensuite la chanson “Slipping Away” qui termine l’intervention du pépère. Un choix intéressant qui change de “You Got The Silver”, dégueulis de guimauve blues qui endort les vivants et qui rappelle aux morts qu’ils sont morts…

“Vous voulez chanter un petit peu ?”.

 
                                                  Mick en toute élégance… À la française.

Mick est de retour accompagné de sa très remuante “Miss You”. Morceau basé sur une ligne de basse démentielle interprétée hier soir par un Daryl Jones au sommet, comme toujours métronomique. Mais outre cette basse, rappelons aussi la pièce centrale de leur tube tiré de l’album Some Girls, le “dernier grand disque des Stones” : un solo de saxophone qui enverrait Gerry Rafferty aux oubliettes. À peine remis de nos émotions c’est le moment de “Midnight Rambler”, un des climax des concerts des Stones avec ses changements de tempo mettant mal à l’aise les plus cardiaques d’entre nous. Il est venu ensuite le temps de dérouler… “Street Fighting Man”, “Start Me Up” , “Brown Sugar” et enfin “Jumpin’ Jack Flash”. Chacun de ces morceaux ayant été visiblement raccourcis depuis les dernières tournées. Un détail.

Vous reprendrez bien un peu de dessert ?

                                                         Fais comme l’oiseau.

 

C’est l’heure du rappel ! “Gimme Shelter” pour commencer. Jagger en duo avec sa choriste pour une interprétation démoniaque comme à chaque fois. Enfin, terminons sur une note de “Satisfaction”, des feux d’artifices et un dernier passage par la buvette.

En somme, il n’y a pas grand-chose à critiquer sur ce qu’il est de la performance pure et simple du groupe. Cependant le son de cette nouvelle salle est tout bonnement à revoir ou du moins à régler… Des guitares trop fortes par moments, une batterie mal-calibrée tout comme le micro de ce cher Mick ou même de sa choriste qui a fait saturer tous les amplis à chaque note un peu trop haute. C’est bien dommage mais nous espérons que ces soucis seront réglés d’ici les prochains concerts. On se dit à bientôt pour le prochain épisode.

À bientôt sur RefrainS.

#StonesNoFilter #StonesParis

Setlist :

 
                                                                                Setlist.
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