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The Lemon Twigs à La Maroquinerie. L’Ascension Continue.

Après la sortie à la fin de l’été de leur album Go To School, les Lemon Twigs étaient de retour en France avec une formation remaniée. Notre équipe était évidemment de la partie pour ce show intimiste devant quelques centaines de spectateurs.

L’affiche du concert.

On ne présente plus les Lemon Twigs. Après le tonitruant Do Hollywood (2016), les frères d’Addario reviennent en force cette année avec Go To School, une sorte de comédie musicale déjantée et pleine de promesses.

Nous étions quelque deux-cents personnes hier pour écouter et surtout voir les frangins en action dans cette petite salle qu’est La Maroquinerie où toutes les places s’étaient envolées en quelques minutes en août dernier lors de l’ouverture de la billetterie. Un aléa de la vie a fait que l’aîné, Brian ne pouvait être présent pour des questions de santé. Michael s’apprêtait donc avec le reste du groupe à assumer le live sans son brother de la destruction. Le groupe a aussi vu le départ de Danny et Megan, que les deux frères, dans un entretien à nos confrères de Rolling Stone jugeaient « trop limite pour évoluer » à leurs côtés au sein du groupe. Cependant, le nouveau casting est réussi.

La première partie était l’occasion de voir le nouveau bassiste du groupe Daryl John présenter au public ses divers projets solo. Accompagné par Michael à la guitare, nous constatons que le nouveau venu fait impression en alternant titres Pop et même Hip-Pop (pas Hip-Hop ?).

Tenue correcte exigée avec Michael… (Crédit photographique : Tom Gardes pour RefrainS)

Voici maintenant le moment du show. Michael et sa bande débutent avec « Foolin’ Around« , face A de leur dernier single sortie début 2018. Un morceau énergique rappelant les grandes années du groupe The Who.

Le show se déroule petit à petit… Bien sûr, amputé de Brian, les chansons où ce dernier a une place plus importante ne sont pas interprétées. Mais cela ne semble pas perturber l’ensemble, qui démontre qu’il dispose déjà d’une base de morceaux assez riche pour tourner sans Brian. Ils enchaînent avec « Never In My Arms » qui ouvre le dernier album et « Baby Baby« , titre de l’album précédent.

Premier coup d’éclat dans ce show : Michael interprète seul au chant « Born Wrong ». Seul ? Mais pas a cappella puisqu’il utilise un lecteur de bandes 4 pistes Phillips sur lequel l’instrumental est enregistré.
C’est l’occasion de voir une démonstration de sa puissance vocale. Nous ne soupçonnions pas ça chez lui. Et après démonstration de force, c’est le moment pour lui et son groupe de se lâcher.

On peut dire qu’hier, les Lemon Twigs n’ont pas fait preuve de délicatesse. Là où nous retrouvons souvent soignés en studio, en live c’est une véritable pagaille. Il s’agit bien sûr d’un bordel maîtrisé. L’absence de Brian y est peut-être pour quelque chose, le côté intimiste de la salle aussi… En bref, le concert d’hier soir était une magnifique récréation pendant laquelle artistes et public ont pris énormément de plaisir au rythme d’une musique riche et variée.

Nous retrouverons The Lemon Twigs au mois de mars à La Cigale avec Brian pour un spectacle d’une plus grande ampleur, car le potentiel est présent. Cette musique si resplendissante proposée par de si jeunes musiciens ne peut qu’être la promesse d’un bel avenir pour le groupe, et un espoir pour le genre Pop/Rock.

À bientôt sur RefrainS.

T.

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Published in Articles Chroniques

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