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The JONES – Silver Faces : Garanti Sans Filtre.

Le quintette sort Silver Faces, album très inspiré par le Rock des années 70. Le groupe a joué avec Tav Falco (Panther Burns), Kim Fowley, Chris wilson des Flamin’ Groovies, Kingsnakes, Manu Chao et bien d’autres. Avec un pedigree aussi impressionnant, nous pouvions nous attendre à une variation d’influences entre le Rhythm & Blues des Stones et celui des Pretty Things. Mais pas que. Nous trouvons aussi dans Silver Faces le Rock’n’Roll du regretté Chuck Berry ou de T.Rex.

Visages d’argent.

Leur premier album, First Shot offrait une pléiade de standards et originaux millésimés, ornementés de savants arrangements de cuivres et de cordes. Avec Silver Faces, le groupe se place à nouveau dans la vibration Soul/Rock’n’Roll.

The Jones prônent le classicisme dans son élégance la plus épurée. Et, à la manière d’artisans consciencieux, sûrs de leur savoir-faire, nous plongent dans le spectre large de leur univers musical. Revisitant avec finesse quelques standards millésimés, il nous offrent avec délice, un pamphlet d’une résonance actuelle contre le temps qui passe…

Les 13 titres de ce disque ont une saveur particulière. Ils sentent la poudre… Dès l’ouverture avec « True Love », nous ressentons les réminiscences des Flamin’ Groovies, c’est sûr. Le deuxième morceau de l’album, le bien nommé « Sid Vicious » commence sur un rythme de batterie qui nous a évoqué Gary Glitter et son fameux « Rock’n’Roll Part 1 ». Nous trouvons également sur « Come Back To Me Baby » des accents très stoniens semblant être empruntés à un des premiers morceaux du groupe de Londres : « Route 66 ». Même progression, mêmes accords à peu de choses prêt… Ce « Come Back To Me Baby » est d’ailleurs sans hésiter un des titres les plus énervés du disque et surtout un des meilleurs. Musique frivole, mélodies comme des fanfreluches… Un berlingot déglinguo rempli de Rock…

L’ensemble est réjouissant face à l’ennui procuré par la musique de groupes si connus mais si peu convaincants. Lorsque nous constatons depuis quelques temps le retour des guitares et particulièrement sur ce millésime 2018 avec de grands noms, nous ne pouvons que saluer, faire honneur à un groupe tel que celui-ci. The Jones signe un disque qui passe d’une ambiance à l’autre. Tantôt, c’est brut, tantôt c’est plus calme, plus Classic Rock. Dans « Looking For A Fox » ? nous trouvons encore le côté Blues Rock cher aux cinq musiciens dont la gâchette brûlante n’est jamais vraiment très loin.

The Jones en concert. Crédit Photographique : Philippe Béranger.

Les morceaux défilent. Ils sont courts et intenses… Ils suivent leur chemin comme on suit une autoroute. Une sorte de freeway vers le Blues de Chicago. Tout ici est limpide, sans filtre comme nous le disions. Parmi les derniers pavés lancés dans la mare du Rock figurent « Silver Faces », morceau titre de l’album aux faux-airs de Blues tranquille et « Twenty Seven » qui clôt le spectacle avec un rappel au club des 27.

Écouter le disque de The Jones, c’est vraiment comme prendre une cure de dynamite dans la tête. Bien que ses musiciens revendiquent et arborent un côté à l’ancienne nous ne sommes pas du tout dans une caricature. Nous sommes dans le vrai et c’est forcément le bon chemin à suivre.

Morceaux clés : « Come Back To Me Baby », « Looking For A Fox » et « Silver Faces ».

The JONES :

Fred Moulin : chant/harmonica.

Grégoire Garrigues : guitare/chant.

Thierry Jones : guitare/chant.

Rudy Serairi : basse/chant.

Gérald Coulondre : batterie/chant.

Retrouvez The JONES sur leurs réseaux sociaux ? ➥ Facebook, YouTube, SoundCloud, site officiel.

En concert le 4 octobre 2018 à La Dame de Canton (événement Facebook ?️ ➥ ici). Réservation ? ➥ ici.

Bonus ? ➥ entretien pour buzzonweb.

À bientôt sur RefrainS.

C.

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Published in Chroniques

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