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Merci les Rockers !

Épisode 3.

Aubert en a fait un refrain : “Voilà, c’est fini”. Après trois soirs et un séjour que nous pouvons qualifier de M.A.G.I.Q.U.E.S dans notre belle France, les Rolling Stones plient bagages et rentrent tranquillement à la maison. Avant un ultime article en forme de bilan de cette tournée intitulée “No Filter” ; notre équipe vous propose son retour sur leur dernier soir à l’U Arena. Dernier show qui était également le dernier de cette tournée…

Le fou dansant : Mick Jagger — Homme ne tenant pas en place depuis 1962 (crédit                                           photographique : Instagram officiel des Rolling Stones).

Dernier Rappel…

C’est fini, les Rolling Stones ont conclu hier soir leur tournée européenne avec un troisième concert à l’U Arena. Au niveau des chansons interprétées par la bande à Jagger, aucune réelle surprise à part l’introduction du merveilleux “She’s So Cold” glissé par les britanniques juste avant la chanson choisie via Internet par vote du public. L’occasion d’entendre un titre trop rarement joué par les Stones, le tube “She’s a Rainbow” qui fête tout juste ses 50 ans cette année. Mais en vrais fans de rock que nous sommes, il est quand même décevant de ne pas avoir eu droit aux autres propositions que sont les morceaux “Rocks Off”et “Doo Doo Doo Doo Doo — Heartbreaker” ; deux titres mythiques du répertoire des pierres qui roulent mais qui malheureusement éveillent peu l’intérêt du grand public, demandeur de tubes comme “Paint It Black” qui rappelons-le reste la pire chanson de l’Histoire du rock avec un bon gros “H”.

Une performance remarquable.

Pour la suite, le set reste “classique”. D’ailleurs, et nous nous devions de réagir à ce sujet : une fois encore, les puristes connaissent la chanson… Il en faut pour tout le monde. C’est souvent le cas pour les gros poissons de la musique, les setlists créent du débat : “Il n’a pas fait ça !”. “Ils n’ont pas joué tel morceau…”.

Grossièrement, pour revenir aux Stones depuis quelques années, pas de “Monkey Man”, de “Sweet Virginia” ou de “Ventilator Blues”. Normal ? Flemme ? Manque de motivation ? Groupe de moins en moins travailleur ? La faute au public ? Les causes continuent de fasciner/diviser les passionné(e)s du groupe. En bref, il est vrai que les aficionados des mauvais garçons des sixties peuvent rester sur leur faim. “I can’t get no…” (vous connaissez la suite). Il faut cependant noter quelques points important. Tout d’abord la performance technique de Keith Richards a été une fois encore totalement parfaite ! Peut-être pas aussi intense que celle du second concert mais tout de même. Un jeu net, sans fausse note pour le vieux loup qui a déroulé ses grilles d’accords avec sourire et maîtrise. Un bon soir. Ensuite, Mick Jagger reste encore une fois un leader énergique et Charlie Watts un métronome résistant à toute épreuve. Enfin, il faut souligner la performance du plus jeune membre du groupe : Ronnie Wood. Très souvent critiqué depuis son arrivée avec les Stones sur l’album Black & Blue, Ronnie est monté en puissance sur ces trois concerts parisiens, et cette dernière performance de sa part était tout simplement bluffante ! Sûrement insuffisante pour faire changer d’avis les plus critiques, mais si tout crédit était porté a ce genre de remarque, le Rock’n’Roll serait mort depuis bien longtemps.

 
                                                           Les Quatre Fantastiques.

N’oublions pas le groupe au complet. Les saxophonistes, les musiciens additionnels… Une machine. Les Stones déplacent un monde colossal. Dans les rues, on parle d’un étage entier réservé au groupe à l’hôtel George V (pour leur séjour de plus de 10 jours à Paris). Plus de 50 personnes liées de près comme de loin avec le groupe lorsqu’ils sont sur scène. Une vie sur la route. C’est exactement ça. Toutes ces années à bourlinguer alors que certains d’entre nous mettent une semaine à se remettre d’un décalage horaire. Une vie indescriptible.

Certains “Echos” concernant la sonorité de la salle.

Après deux concerts en fosse, nous avons eu cette fois l’opportunité d’accéder aux gradins. Et en effet, bien que les deux premiers soirs la proximité de la scène nous ait fait relativiser quant aux différents soucis acoustiques rencontrés, l’expérience de ce dernier soir ne peut que nous orienter vers une critique négative acoustiquement parlant de cette nouvelle salle. Pourtant, elle propose des atouts indiscutables. Nous ne souhaitons pas en faire un fromage. Nous le précisons, point. Et d’ailleurs, nous souhaitons prendre la défense de ce lieu en ajoutant ceci : l’architecture du lieu est une chose. Le son est géré par la production. Les équipes de l’U Arena ne peuvent pas véritablement intervenir. Voire pas intervenir du tout. Les artistes qui s’y produisent et qui s’y produiront apportant leur sono et venants avec leurs ingénieurs son. Tout de même, nous sommes en droit de nous dire qu’une solution existe. Nous espérons que ce léger souci, une fois encore qui n’est pas la faute de l’U Arena ne deviendra pas habituel. Cela risquerait d’avoir raison de ce nouvel écrin.

 
                                       Mais qu’est-ce qui fait tant rire Keith Richards ?

Un sentiment de privilégié nous habite à la rédaction de ces quelques mots. De près comme de loin le public français a eu droit à trois concerts durant lesquels toutes et tous ont visiblement passé de très beaux moments. Et quelle fin en apothéose. Intergénérationnels, les membres de ce groupe participent à écrire l’histoire d’un genre musical qui n’est vraisemblablement pas prêt de disparaître… Pour le meilleur et pour le Mick : “Ladies and Gentlemen, please welcome : The Rolling Stones!”.

 
                     Merci pour ces trois soirs (crédit photographique : Twitter officiel de l’U Arena).
 
                                                                              On va se revoir.

À Bientôt sur RefrainS.

T.

#StonesNoFilter #StonesParis

Setlist :

 
Setlist.
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